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 Sans Hamm, pas de Home - Fin de partie, Beckett

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MessageSujet: Sans Hamm, pas de Home - Fin de partie, Beckett    Sans Hamm, pas de Home - Fin de partie, Beckett  Icon_minitimeMar 21 Juin - 19:13

Sans Hamm, pas de Home

Fin de Partie - Beckett

Bon me voilà en tenue moldue – c’est une petite jupe et une paire de ballerine que cette traitresse d’Alice m’a obligé d’enfiler, « tu ne vas pas tout de même pas y aller en jean basket ! » - Et bien si j’avais eut l’intention d’aller en jean basket. Mais non, sous ce ciel de grisaille annonçant de la pluie, mais vu la température plutôt de la neige, j’étais en jupe et ballerine, avec un épais collant et un gros manteau, sans parler de cette grosse écharpe derrière laquelle je cache la moitié de mon visage. Et vous savez à cause de qui je suis habillée ainsi ? Potter. Oui, vous avez bien lu ! C’est à cause de lui que je suis là ! Pourquoi ? Pourquoi je suis ainsi en train de râler ? Et bien laisser moi vous le raconter… Tout à commencer il y a maintenant un mois.

FLASH BACK

« - Potter…
- Tu peux m’appeler James tu sais.
- Et toi tu peux ne pas m’appeler tout court. »

Et merde. Je l’ai blessé. Cela se voit sur son visage, mais bon il essai de se rattraper. De toute façon ce n’est pas parce que je l’ai blessé que cela me pose problème. Je m’en fiche complètement qu’il soit ou non blessé pour tout dire. Non. En fait j’ai besoin de lui. Enfin non je n’ai pas besoin de lui, mais j’ai besoin qu’il me rende un service. Aussi essayer de dessiner un sourire maladroit sur mes lèvres. Non. Ca ne marche pas. Les faux sourires, les sourires commerciales et tout ca ne marche jamais avec moi. Aussi il faut que je pense à quelque chose qui me fait plaisir. Hum. Patacitrouille… Oui et ho des chocogrenouilles ! Oui, oui ! C’est ça ! Des jolies chocogrenouilles qui bondissent joyeusement avec moi courant après pour pouvoir les dévorer. Voilàààà, voilààà je sens un sourire débile en train de se dessiner sur mon adorable visage. C’est mieux, beaucoup mieux !

« - Pot… » Non ! Il faut être sympathique « James… » Ouais vous z’alliez tout de même pas penser que j’allais l’appeler darling ou un truc du genre hein ? Bon déjà il fait une drôle de tête. Genre sourire pervers… Oui. Sourire pervers. Note à moi-même : vérifier que j’ai bien fermé ma chambre à clé et qu’il y a un sort de protection. Manquerais plus qu’il vienne squatter ma chambre ! Le pire c’est qu’il en serait capable ! Argh ! Bon. Reprenons. « Ce soir j’ai prévu une soirée pyjama avec mes amies… Cela ne te dérangerait pas de me laisser la salle commune ? » Aller hop on repense aux jolies petites chocogrenouilles bondissantes et on fait un charmant sourire !

« - D’accord.
- Vrai ?
- A une condition… »

Nan. Là les chocogrenouilles ne suffiront pas. J’imagine déjà les pires horreurs. Genre. Devoir l’embrasser. Urk quoi ! Je n’ai pas d’autre mot ! Je préfèrerai avoir une relation avec un troll qu’avec lui. Bon d’accord le troll est beaucoup moins sexy que Potter, d’ailleurs beaucoup de garçons sont moins sexy que lui, mais… ATTENDEZ ! C’est bien moi qui ait dit ça ? Ou plutôt penser ça… Par les caleçons de Merlin. Bon aller. On se calme Lily et on fait un charmant sourire interrogatif à Potter. Bon d’accord il est plus crispé qu’autre chose, mais bon.

« - Pour la sortie dans Londres moldu. Je veux que tu passes la journée avec moi. »

Je hochai lentement de la tête, me rendant compte que j’étais en train de signer un pacte avec le diable, mais bon tant pis ! Je tenais à cette soirée.

FIN DU FLASH BACK

Mais maintenant je commençais à me demander sincèrement si cela valait vraiment le coup. Je glissai une mèche rousse derrière mon oreille et jetât un regard noir à Potter. J’avais réussit à l’éviter pendant tout le trajet du bus, mais maintenant j’étais obligée de me le faire. Enfin nan ! Grand dieu ! Me le faire ?! Non, me le farcir et devoir le supporter, voilà, voilà. Jamais je ne me ferais Potter ! Je me mis à trépigner d’impatience, jetant de temps en temps des petits regards noirs à Potter. Pourquoi prenait-il son temps ? Pas que je sois impatiente de passer la journée avec lui. Loin de là. Mais bon j’avais froid et ce n’était pas en restant immobile que cela aller changer quelque chose. J’allais juste me transformer en statue de glace. Rien d’autre ! En plus Alice, Marlene, Mary et compagnie était toute partie beaucoup trop impatiente de découvrir le monde moldu et m’ont laissé là. Je paris que cette pét*sse de Marlene va se la péter alors qu’elle ne sait strictement rien sur le monde des moldus. Bref. Bon c’est quand il est veut le monsieur Potter de bien vouloir bouger son adorable petit cul pour qu’on puisse enfin y aller. Ah enfin ! Il se décide à quitter ses copains ! Bon allez hop on lui jette un regard noir pour faire bonne mesure et on tourne les talons pour se diriger d’un pas décider vers le quartier nord de Londres. C’était là bas que j’habitais. Je voulais aller chez moi. Je voulais revoir papa et maman. Je n’avais pas pu les voir pendant les vacances de la toussaint à cause de Pétunia. Je m’en fiche que Potter soit d’accord. De toute façon s’il dit quoi que ce soit je ne l’écoutais pas, j’étais bien trop occupée à tracer ma route. Le chemin était long, mais je marchais vite. Ne me souciant pas si Potter arrivait à me suivre. De toute façon j’entendais ses pas. Il voulait passer la journée avec moi ? Et bien il la passait avec moi !

Enfin… Il y avait toujours ce petit banc situé juste devant ma maison. Lorsque j’étais petite je détestais quand des inconnus s’y asseyaient, j’avais toujours l’impression qu’ils nous espionnaient. Mais ce jour là c’était à mon tour de m’y asseoir. Il semblait avoir de la vie à l’intérieur de la maison. Je fronçai les sourcils, j’avais l’impression d’être en voyeuse en regardant ainsi à l’intérieur. Je n’aimais pas. Mais bon. Pétunia m’avait fait clairement comprendre que je n’étais plus la bienvenue et je… et je n’arrivais pas à revenir. Papa et maman ne pouvaient pas comprendre ou peut être ne voulaient ils pas comprendre ? Je ne sais pas… Je ne sais plus rien. La preuve. Comment expliquer que je sois ici ? Devant ma maison. Avec Potter ?
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James D. Potter
James D. Potter
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Rapeltout
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MessageSujet: Re: Sans Hamm, pas de Home - Fin de partie, Beckett    Sans Hamm, pas de Home - Fin de partie, Beckett  Icon_minitimeMer 22 Juin - 5:04

Serait-ce le plus beau jour de ma vie ? J’allais passer la journée chez les moldus avec Lily. Juste elle et moi. Au fond de moi, je savais qu’elle n’en avait pas envie et que je risquais de passer une journée à m’en prendre plein la tronche mais tant pis, j’étais avec elle et quoi qu’elle dise ou qu’elle fasse je serais juste heureux. Elle n’avait pas eu le choix… enfin si, elle l’avait eu. Elle avait accepté. Le mois dernier, elle était venue me voir pour prendre la salle commune un soir avec ses amies. Une soirée pyjama. Je m’étais nettement amélioré. Si l’année dernière, elle était venue me voir pour ça, j’étais sûr que j’aurais fini par descendre les voir en plein milieu de la nuit. Là, je n’avais rien fait. Peut-être parce que c’était le jour de la Pleine Lune. Je ne dois pas le nier, ça joue. Mais ça, Lily ignorait que l’on passait nos soirées pleine lune avec Remus donc pour elle, elle ne pouvait pas savoir que quoique je dise ou que je fasse, la salle commune serait libre de tous Maraudeurs durant la nuit. J’avoue, j’en avais joué mais on ne peut m’en vouloir, j’avais eu ce que je voulais, elle aussi, tout le monde était heureux. Ou pas. Quand je la rejoins à la sortie du bus, elle aurait écrasé une vieille araignée sur le bitume son regard aurait été le même. Je souffre là. Bon d’accord, j’ai mis du temps à sortir mais c’est la faute à Remus et Sirius aussi ! L’un m’annonçant toutes les idioties à pas faire, l’autre à me dire de rester moi-même. Ce à quoi le premier renchéri, non surtout pas du naturel de Poudlard mais le naturel de vacances. Mouais… ils sont sympa mes copains mais ils m’aident pas beaucoup là. J’ignorais même que j’avais deux naturels, celui de Poudlard et celui des vacances. Dépité, un regard vers Peter qui semblait aussi contrarié que moi, je me décidais enfin à les quitter pour rejoindre ma douce, un grand sourire aux lèvres. Pour faire bonne figure. Il disparut bien vite quand elle ne m’adressa même pas un bonjour, que moi j’avais pris la peine de dire quand même. Quand elle tourna les talons, je soupirais. Finalement, la journée allait être longue. Elle traça dans Londres allant je ne sais où. J’ai beau connaitre pas mal de chose sur les moldus, j’avoue le côté moldu de Londres, je ne le connais pas, elle si. J’aimerais bien qu’elle ne me perde pas tout de suite. C’est qu’elle marche vite. Je fus même tenté de lui lancer un « Lily attends-moi » mais je fus convaincu qu’elle accélèrerait encore le pas. Je ne dis rien, contentant de mettre mes mains dans les poches de mon jean. Elle s’était fait belle. Jupe, collants et ballerines. Je n’aurais jamais pensé qu’elle puisse s’habiller ainsi en sachant qu’elle passait la journée avec ma personne. Je l’aurais plus vu avec un gros jean, un gros pull qui ne la mettait absolument pas en valeur. Mais elle aurait été belle quand même. Elle aurait pu venir en sac à patates que je l’aurais trouvé belle de toute manière.

Remus avait raison, je devais me comporter comme un adulte responsable. C’était pas gagné. Avec elle dans les parages, j’avais toujours l’air idiot, à croire que je ne pouvais pas être naturel en sa présence. Elle finit par s’arrêter dans un quartier résidentiel face à une maison. Elle s’y installa. J’écarquillais les yeux. J’étais où là ? Elle m’aurait lâché là, j’aurais été incapable de rentrer au Chemin de Traverse. Il faut dire que durant le trajet, j’ai étais plus inspiré par ses cheveux ondulant que le chemin emprunté. Durant quelques secondes, je fis le trajet entre Lily et ce qu’elle observait si consciencieusement. Une maison. Assez grande. Je devinais un jardin derrière. Il y avait des gens à l’intérieur. Soudain, j’eus comme l’impression qu’on observait des poissons dans leur bocal. J’espérais juste que les inconnus ne sortent pas de chez eux pour venir nous demander des explications, j’aurais été incapable de dire quoique ce soit qui pourrait justifier ma présence ici. Le nez dans mon blouson, c’est qu’il faisait froid, je finis par m’asseoir silencieusement sur le banc à côté de Lily. Je fis le tour de la rue. Les maisons se ressemblaient toutes. C’est ce que les moldus appelaient quartier résidentiel. Je finis par me tourner vers Lily. « On est chez toi n’est-ce pas ? » lui demandais-je, n’osant pas y croire. Lily Evans, qui me détestait, m’avait amené chez elle… alors ça, c’était à noter dans un calendrier. Lily Evans m’avait emmené chez elle. Sans doute par contrainte puisque elle avait accepté de passer la journée avec moi mais elle l’avait fait. Elle aurait très bien pu m’entrainer ailleurs que dans la quartier où elle a grandi. J’ai le droit de hurler de joie là ?
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MessageSujet: Re: Sans Hamm, pas de Home - Fin de partie, Beckett    Sans Hamm, pas de Home - Fin de partie, Beckett  Icon_minitimeLun 27 Juin - 13:38

J’avais l’impression d’être un de ces rodeurs qui suivaient les gens jusque chez eux et qui les observaient par la fenêtre. C’était un sentiment particulièrement désagréable, en particulier lorsque c’était notre propre maison que l’on observait. Une maison que j’étais obligée de quitter et où un jour je ne pourrais probablement plus jamais revenir. J’aimais cette petite maison, elle n’était pas particulièrement riche, pas particulièrement bien placée. Mais c’était sans conteste chez moi ou du moins c’était chez moi. Jetât un regard furieux à Jam... POTTER ! Un regard furieux ! Extrèmement furieux à POTTER, car non seulement il avait brisé le flot de mes pensées qui étaient très importantes et très tristes. Et on ne brise pas les mologues très tristes. Surtout quand y a une chouette musique qui va avec. Mais bon Potter ne pouvais pas le savoir, faut lui pardonner, il ne comprend pas tout. C’est Potter quoi. Il fallait donc tout lui expliquer.

« - Non ce n’est pas chez moi. J’avais envie qu’on observe les gens pour cultiver un peu tes manières. Ca fait un peu rodeur, mais bon au pire je dirais que tu m’as forcé à le faire si on nous pose des questions. »

Et paf ! Dans les gencives Potter ! Et bien entendu, même si cela était ironique, je lui avais dit tout ceci d’un ton très sérieux comme si je pensais vraiment ce que je pensais. Beaucoup s’y trompaient et avaient une tendance très amusante à penser que ce que je disais était vrai, mais j’avais l’espoir que ce ne soit pas le cas de Potter. Car oui j’avais quelques attentes et quelques espoirs pour Potter. S’il avait été nommé préfet en chef ce n’était pas pour rien je pense et j’espère qu’il aurait relevé l’ironie. Mais bon. Je détournai mon regard avec une légère pointe de regret que je refusais de voir et concentra mon regard sur la maison, ma maison. Quelqu’un ouvrit les rideaux, je ne reconnaissais pas la personne, mais je savais qu’elle n’était pas de famille. Car personne ne ma famille n’était aussi gros. Attention ! Je n’ai rien contre les obèses ou les personnes de fortes corpulences hein ! Mais là on avait dépassé le stade de la simple obésité ! C’était un extraterrestre ! Une limace géante venue de l’espace ! Par les caleçons de Merlin ! Ma famille a été bouffée par une limace géante ! Ah bha nan, ma maman a survécut. Car elle vient d’ouvrir la porte. Je la reconnais avec ses cheveux vifs et sa manière de sortir en pantoufle dans la rue sans aucune honte. Ses mains dans des gants de cuisines elle regarde dans des jumelles dans notre direction. Je sentie mes joues s’empourpraient. J’aurais aimé qu’elle ne se donne pas en spectacle devant Potter. Elle regarda pendant trois bonnes minutes avant de courir dans la maison en poussant des grands cris qui étaient malheureusement incompréhensibles d’ici, mais je ne savais pas vraiment pourquoi. Mais plus le temps avançait, plus je sentais qu’il allait se passer de quelque chose de très mauvais.

Ce fut au tour de papa de sortir de la maison, lui aussi en pantoufle. Que voulez-vous, on est une famille de pantoufle, tout le monde en a, mami, papi, maman, papa, même le petit cousin Gilbert et tata Lynn possèdent des pantoufles ! Il y en a une véritable collection chez nous. Au moins il ne se balade pas avec des gants de cuisines, mais il a tout de même son éternel journal sous le bras. Il nous regarde fixement pendant quelques instants avant de commencer à se diriger vers nous. Même s’il n’y a pas un chat, il regarde plusieurs fois à droite et à gauche pour voir s’il n’y a pas de voitures. Un petit sourire glissa sur mes lèvres. Cela m’amusait de le voir avec toujours ses mêmes tics. Un grand sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu’il me vit et sans plus attendre il me prit dans ses bras et après un regard méfiant pour Potter il me demanda au creux de l’oreille.

« - Tu ne fais rien de… louche ou d’interdit avec ce garçon.
- Papa. Qu’est-ce que maman t’a raconté ? »

Etrangement mon air furieux sembla détendre mon père et le rendre plus jovial envers James et il lui serra carrément la main avec des enchantés de vous rencontrer et tout et tout. Et comme si c’était la chose la plus normale du monde, il invita Potter, oui, il invita Potter à prendre le thé !. Nan mais sérieux, dans quel monde vivait-t-on ? Je vous le demande ! Je poussai un petit soupir, si je savais que cela aurait finit ainsi et bien je n’aurais jamais amené Potter ici ! J’aurais dû l’emmener voir un film d’horreur ou bien le musée des horreurs, un truc bien le faire flipper. Quoi qu’il aurait pu avoir de mauvaises idées ! Genre que j’avais fait exprès et tout pour pouvoir me blottir dans ses bras. Et il est hors de question que je me blottisse dans ses bras ! Même s’il était particulièrement musclé et que cela pouvait être agréable. Mais non. Il ne faut pas que je pense à ce genre de chose. Papa me considérant encore comme une enfant m’attrapa la main pour me faire traverser la route. J’essayai de la retirer, mais il serra plus fort et secoua de la tête pour m’indiquer que ce n’était même pas la peine d’essayer.

« - Sweetheart, Lily est là !
- Lilyyyyyy »

Ma mère me sauta au cou et m’embrassa tendrement, jetant un drôle de regard à Potter. Naaaaaaaaaaan, je n’aime pas ce regard. Généralement ce regard voulait dire qu’elle avait quelque chose derrière la tête. Après qu’elle eut souhaité la bienvenue à Potter et nous invita tous à aller dans le salon. Je secouai la tête de droite à gauche, tout ceci allait de plus en plus mal et je n’aimais pas le cours des évènements.

« - Je vais faire du thé et sortir les gâteaux du four.
- Je viens avec toi… »

Je me glissai dans la petite cuisine en compagnie de maman. Cela faisait longtemps que je n’étais pas rentrée ici, mais tout était à sa place. Même les épices n’avaient pas bougé d’un seul centimètre. J’eus un petit sourire en voyant que ma mère tenait toujours sa cuisine en ordre d’une main de fer. Refusant que l’on fasse le moindre changement. Machinalement je remplis la bouilloire d’eau et commença à préparer le thé tendit que maman sortait les petits gâteaux. Il y eut pendant plusieurs minutes un silence pesant, que je me décidai enfin à briser.

« - Maman… Tu as dit quoi à papa…
- Dit moi plutôt, qui est ce garçon.
- Il a fait une tête vraiment étrange tout à l’heure, tu t’es encore imaginé quoi ?
- Lily prend le thé ! On va amener tout cela au salon !
- Maman !
- Lily ne me parle pas sur ce ton ! Je suis ta mère ! »

Je fis une petite moue, je détestais lorsqu’elle utilisait cette technique pour éviter de répondre à une question.
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MessageSujet: Re: Sans Hamm, pas de Home - Fin de partie, Beckett    Sans Hamm, pas de Home - Fin de partie, Beckett  Icon_minitimeMar 28 Juin - 11:19

Je n’arrivais pas à croire qu’elle m’avait emmené là. Chez elle. Enfin… devant chez elle. Le monde ne tournait vraiment plus rond. Lily Evans qui m’emmenait dans le quartier où elle avait grandi. Elle qui me détestait depuis presque sept ans. J’admets que je n’y comprenais pas grand-chose mais je n’allais pas m’en plaindre. Je passais la journée avec Lily et c’était tout ce qui comptait, non ? Mais visiblement pas pour elle, vu le regard qu’elle me lança en guise de réponse à ma question. Ok, je me tais. Je n’ai rien dis. Je pense d’ailleurs que je ne vais plus rien dire de la journée, cela m’évitera de me prendre des réflexions dans la figure. Pourtant, je faisais des efforts depuis la rentrée. J’essayais d’être moins con en sa présence. Certes, ce n’était pas facile de renier ma nature mais j’essayais. Mais quoique je fasse ou que je dise, j’étais toujours coupable à ses yeux. Même avec Rogue – qui avait osé l’insulter et avec qui elle ne parlait presque plus – elle était plus agréable. J’étais jaloux. C’est moche d’être jaloux de son pire ennemi mais c’était ainsi. Lui avait le beau rôle, moi non. J’avais juste le droit au regard rempli de reproches. Mais si ma compagnie était si désagréable, pourquoi avait-elle accepté de venir avec moi pour cette journée ? Parce que je lui avais demandé et que pour une fois elle n’avait pas refusé. Oh, bien sûr, je n’étais pas con au point de ne pas comprendre pourquoi elle avait dit oui. Pour que je lui laisse les appartements des Préfets. Juste pour une connerie. Dire que je passais une super journée était sans doute un peu exagéré. En réalité, j’aurais juste voulu qu’on se promène dans Londres en parlant. Pour qu’elle apprenne à voir un autre James et pas celui qu’elle connaissait de Poudlard. Mais au lieu de ça, je lui gâchais sa journée par sa présence et je n’avais qu’une envie c’était de partir ailleurs pour la laisser seule puisque c’est ce qu’elle voulait. J’allais d’ailleurs ouvrir la bouche pour lui annoncer la nouvelle, qui j’étais sûr la comblerait de joie mais je n’en eus pas le temps, une femme sortit de la maison m’empêchant de dire ce que je voulais. Je refermais la bouche, observant la nouvelle venue. Elle était loin mais j’arrivais à voir sa chevelure rousse et son sourire, elle était la mère de Lily, cela ne faisait aucun doute. Je déglutis silencieusement, n’osant plus faire un geste sur le banc. Je fixais la mère de Lily qui nous observait avec des jumelles, sans doute pour être sûre de la personne assise sur le banc.

Soudain, Mrs Evans rentra dans la maison. Avec ses pantoufles aux pieds et ses gants roses fluo, elle avait un charme fou. Les moldus avaient des traditions bizarres. Très bizarre. Il faudra que j’en parle à ma mère, ça l’intéressera. Et puis, un monsieur sortit à son tour. Lui aussi en pantoufle, un journal sous le bras. Je supposais l’homme être le père de Lily. Je l’observe, comme il nous observe. Je me sens soudainement très mal à l’aise. J’aurais du fuir quand j’en avais encore le temps. Lorsqu’il se dirigea vers nous, je me suis tassé sur le banc, comme pour essayer de me confondre avec la couleur afin qu’il ne me repère pas. Pas que je suis trouillard, mais je n’aimais pas beaucoup la tournure que prenait les évènements. Me retrouver face au père de Lily ne m’enchantait guère. Il traversa la route et serra sa fille dans les bras. Je pourrais en profiter pour m’éclipser, genre personne ne m’a vu, mais cela ne serait pas poli. Ma mère ne m’avait pas élevé ainsi. Et puis, il me tendait la main, je ne pouvais décemment pas fuir tel un lâche Serpentard. Je fis un grand sourire, un peu forcé, en lui tendant la main. « Enchanté Mr Evans » fut ma seule réponse à toutes ses paroles. Il semblait heureux de me voir. Moi ? Je ne sais pas. Partagé entre la trouille, la gêne, l’envie de fuir. Mes yeux s’écarquillèrent d’effroi lorsqu’il m’invita à prendre le thé. Non, non, non… il n’avait pas osé m’invité là ? Merci pour ma soirée Mr Evans, votre fille va m’étriper là… parce que si pour vous cette invitation est anodine, pour Lily ça ne l’est pas et vous allez voir qu’elle va encore trouver le moyen de me mettre ça sur le dos. Je vous aime déjà Monsieur Evans. Le père de Lily l’attrapa par la main et traversa. Je les suivis de loin, très mal à l’aise d’être là. Je ne me sentais pas du tout à mal place. En entrant dans le hall d’entrée, cette impression augmenta un peu plus. J’avais beau connaitre un peu le monde moldu, grâce à ma mère qui en était fan, je n’étais jamais entré dans une maison où vivaient des moldus et franchement, je me sentais pas du tout à ma place. La mère de Lily serra sa fille dans ses bras. Collé au mur, j’espérais juste ne pas me faire remarquer ma présence. Il y avait plein de trucs bizarres dans ce hall, ça me faisait un peu flipper. Je dois l’admettre. Surtout la petite table avec un objet dessus. Il avait des touches dessus. Sa mère me lança un regard étrange, je fis un faible sourire, détournant mon regard de l’objet mystérieux, en lançant un petit bonjour poli. Les deux femmes sortirent du hall se dirigeant vers le fond du couloir pour ce qui devait être la cuisine. Je me retrouvais seul avec son père. Autant dire que je n’en menais pas large. J’entendais déjà l’aboiement de Sirius – il osait appeler ça un rire. Il s’approcha de moi, si je n’avais pas eu le mur derrière moi j’aurais sûrement reculé encore. Pas qu’il me fasse peur mais j’avoue, j’avais envie d’être partout sauf là. Ils étaient sans doute très gentils mais ma présence, de un, ne plaisait pas à Lily et de deux, je risquais de faire des dégâts dans leur maison avec tous les objets inconnus qui se trouvaient là. Bon, j’espérais qu’ils se doutaient que j’étais un sorcier. Hein ? Ils savaient… Le doute m’assailli. Non, j’étais idiot. Ils savaient que Lily était une sorcière donc forcément, ils avaient du faire le rapprochement pour moi. Rien de plus logique. Son père me mit une main sur l’épaule m’entrainant à sa suite… On ne pouvait pas rester dans le hall ? C’est bien aussi le hall. Une sonnerie stridente me fit sursauter. Finalement, le salon c’est pas mal non plus. Son père attrapa l’objet inconnu et commença à parler dedans. Je l’observais, les yeux écarquillés sur ce qu’il était entrain de faire. « C’est un téléphone, crétin » La voix qui me parla – je ne l’aimais pas du tout – venait de derrière. Je me retournais vers la personne qui venait de parler. Un garçon assez corpulent se tenait dans l’encablure de la porte du salon, les bras croisés. Je haussais un sourcil mécontent. D’où osait-il me traiter de crétin ? Bon, j’admets je n’étais pas des plus sérieux mais quand même… il m’observa méchamment – pourtant je ne lui avais strictement rien fait – et se plaça comme les gros colosses du Ministère, m’empêchant de franchir la porte du salon. « Vernon Dursley » dit-il sur un ton pédant. Il n’avait vraiment pas l’air aimable. J’allais donner à mon tour mon nom quand le père de Lily m’attrapa l’épaule et m’entraina au salon. Ledit Vernon se poussa en silence et nous suivit à l’intérieur.

L’intérieur était très joli. Un canapé était collé au mur. Une personne s’y trouvait assise. Des fauteuils lui faisaient face. Une table au milieu, en verre avec plusieurs objets posés dessus, dont deux boitiers dont j’ignorais la fonction. Sur le côté, il avait une grand bibliothèque avec plein de livres et d’autres objets qui m’étaient inconnus. Face au canapé, il y avait une télévision. Un sourire naquit sur mes lèvres. Enfin quelque chose que je connaissais. En revanche la grosse boite dessus j’ignorais ce que c’était. Le père de Lily m’invita à m’asseoir me coupant par la même occasion de mon exploration du salon. Je m’installais donc dans l’un des fauteuils, Mr Evans prit le fauteuil d’à côté et Vernon vint se poser juste à côté de la jeune fille qui était calée dans le canapé. « Pétunia, ma fille ainée et son petit-ami, Vernon » déclara le père de Lily avec fierté. C’était donc la sœur à Lily. Il me semblait qu’entre elles, ce n’était pas l’amour fou. Je ne connaissais pas les détails mais c’est ce que j’avais cru comprendre un jour en discutant avec McKey. « James Potter, un ami de Lily » reprit son père tout aussi content. Je pouvais me présenter tout seul. Vernon semblait aussi sympathique assis que debout. Il serra Pétunia comme s’il avait peur qu’on lui vole. Je lui fis un sourire carnassier avant de reprendre mon observation du salon. En particulier, deux objets tout à fait étrange plantés dans un coin du salon. Le premier était posé à même le sol, tout rond avec une sorte d’hélice à l’intérieur et le second ressemblait à une grande table avec un truc rond dessus et une sorte de branche posée dessus. Le téfélon – où autre nom étrange que Vernon m’avait dit quelques minutes plutôt - sonna à nouveau me faisant sursauter une nouvelle fois. J’entendis quelqu’un pouffer à côté. Le père de Lily se leva et sortit du salon tandis que je lançais un regard noir à Vernon. Avant de quitter la pièce, le père de Lily lança un « Je vous laisse faire connaissance, je reviens » et s’éclipsa me laissant seul avec deux têtes d’anchois qui ne semblaient pas du tout ravis de ma présence. Je me sentais encore moins à ma place là. Soudain, Pétunia se leva d’un bond et sortit du salon nous plantant là son ami et moi. « T’es vraiment crétin d’avoir peur de la sonnerie du téléphone ! » Téléphone ! C’était ça le nom étrange qu’il m’avait dit. J’haussais les épaules. Ne pas répondre. A ce jeu-là, j’étais nettement plus fort que Vernon et il risquait d’en prendre pour son grade. Et puis, ma mère m’avait toujours expliqué que si je me mettais en colère ,je ne contrôlais plus forcément mes pouvoirs et je pouvais casser des choses sans faire exprès, comme quand j’étais petit. Donc, surtout le laisser dire et ne pas répondre. Lily ne m’aimait déjà pas alors si je lui détruisais son salon, je doute qu’elle m’apprécie. Je me levais, faisant fit de ses réflexions à deux galions et me dirigeaient vers les objets qui mettaient inconnus. « Tu pourrais répondre quand on te parle ! » lança Vernon. « Je ne parles pas à des Scroutt à pétard dans ton genre ! » Vernon éclata de rire. « Ça n’existe pas les Scroutt à Pétard, pauvre imbécile ! ». Je tournais la tête vers lui. « Dans ton monde, ça n’existe pas » répliquais-je lentement en articulant bien tous les mots. Il blêmit. Visiblement, il n’aimait que l’on parle de mon monde. Il se redressa pour se donner une contenance. « Retournes-y dans ton monde, abruti. Ta place n’est pas ici, espèce de taré. » Je fis un pas en avant vers lui, le regard méchant. Mais il ne se démonta pas une seule seconde. « Rejoins ta famille de taré et laisse les honnêtes gens tranquilles ! » Je déglutis bruyamment. Me faire insulter je m’en fichais mais qu’on insulte mes parents, ça je n’aimais absolument pas. Ma main droite plongea dans ma poche et serra ma baguette avec force. J’inspirais longuement. Ne pas craquer. Surtout ne pas lui lancer un sortilège, il ne s’en remettrait pas. Lily non plus d’ailleurs. « Tu vois ! Tu n’as rien à dire ! Vous êtes tous des tarés ! Toi, ta famille, Lily, tous ceux qui sont comme toi ». Durant sa tirade, je m’étais rapproché de lui et lorsqu’il arrêta de parler mon poing lui atterri en pleine figure. On insulte pas mes amis, encore moins Lily. Ni mon monde. Il réagit brusquement en se levant et m’attrapa le bras pour me frapper à son tour. J’esquivais tant bien que mal mais il me poussa en arrière. Trébuchant sur la table, il m’envoya un coup dans la mâchoire. J’entendis un crac douloureux et un « Vernon ! » strident. Pétunia devait être revenue dans la pièce.

Je lui envoyais un coup de pied dans le tibia et on tombait au sol. Lui sur moi. Oh Merlin… je vais étouffer s’il ne s’enlève pas tout de suite. Il m’envoya un nouveau coup de poing, mon genou atterri malencontreusement entre ses deux jambes. Il laissa échapper un « aie » tandis que Pétunia, elle, ne bougeait plus au milieu de la pièce. Je réussis à m’extirper de son emprise tandis qu’il se tenait les joyeuses. Ça fait mal ? Tant mieux. J’allais me relever quand il m’attrapa par le pied. Pétunia lança un « Arrêtez ! » qui passa inaperçu aux oreilles de sa moitié. Vernon ne lâcha pas ma converse, bien décidé – visiblement – à me détruire le tibia. Là, ça sentait mauvais pour mon pauvre petit os qui n’avait rien demandé à personne. Ma second pied de libre s’agita dans les airs. Pétunia lançait toujours des « Arrêtez ! » inefficaces. Ma jambe finit par toucher sa cible en pleine poire. Ma converse atterri sur le nez de Vernon qui me lâcha le pied. Mais à peine eu-je le temps de reculer qu’il me tomba dessus une nouvelle fois, son poing atterri sur mon nez qui craqua. *Aieuh*. Le sang coula. *Et merde*. J’entendis un vague « C’est lui qui a commencé » venant de la voix aiguë de Pétunia. J’attrapais Vernon par les cheveux quand j’entendis un « STOP ». Je voudrais bien m’arrêter mais c’est qu’il est coriace l’autre cochon…
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MessageSujet: Re: Sans Hamm, pas de Home - Fin de partie, Beckett    Sans Hamm, pas de Home - Fin de partie, Beckett  Icon_minitimeMar 28 Juin - 16:24

« - Papaaaaaaaaaaa, c’est qui que tu appels ? C’est pour mon poney hein ? Hein je vais l’avoir mon poney avec sa chevelure qui sent la framboise et ses sabots peinturés en rose, hein ?
- C’était le vétérinaire pour te faire piquer si tu continues à réclamer ton poney.
- Fréderic ! Lily ! Cesser de faire les enfants, on a des invités. »

Je jetât un coup d’œil à papa et on eut un fous rire mutuel. J’avais pris l’habitude d’imiter Petunia à cinq ans, en train de réclamer son poney. Papa était tellement agacé qu’il avait menacé Petunia de la faire piquer si elle continuait. A l’époque, Petunia avait une phobie des piqures et même si elle n’avait pas compris dans quel sens papa avait prit cela – heureusement pour elle d’ailleurs – cependant maman qui avait tout entendu c’était mise à crier et Papa avait dû dormir sur le canapé. J’avais toujours aimé quand papa dormait sur le canapé, car ces soirs là je l’accompagnais et il me laisser regarder la télé jusqu’à pas d’heure. Maman poussa un soupir et secoua la tête désespérée.

« - C’était Mami, vous pouvez rester ce soir ? Elle aimerait tant de vous voir, toi et ton petit ami.
- Hum, je ne pense pas, car c’est une sortie avec l’école, donc… Attends tu as dit quoi ?
- Lily ! Tu ne m’avais pas dit que tu avais un petit ami !
- Nan ! Non, non, ce n’est PAS mon petit ami, je le déteste, je le hais !
- Mais oui, c’est cela et tu as une photo de lui dans tes affaires, mais tu le hais.
- C’était… Alice. »

Alice que j’allais d’ailleurs tuée, massacrée, découpée en petit morceaux et autres joyeusetés. Elle avait eut la bonne idée de glisser une photo de Potter dans ma valise et papa avait quant à lui la bonne habitude de fouiller dans ma valise pour voir quel objet magique et étrange je lui avais ramené. Il n’avait rien dit, j’avais donc pensé innocemment qu’il n’était pas tombé dessus. Tu parles… Soudainement, sans prévenir, ma mère poussa un petit cri et j’assistai à une drôle de scène dans le salon. James, pardon Potter, en train de se faire massacrer le tibia, tendit que Vernon se faisait tirer les cheveux par Potter. C’était comique. Cela aurait pu être comique si Pétunia n’avait pas accusé Potter. Pour une fois je le croyais innocent. Vernon était un porc qui ne savait pas se tenir et avait probablement cherché Potter. Aussi je lui jetât un regard tendit que papa essayait de les calmer. Mais bon rien n’y faisait. Il usa alors de la technique Evans. Qu’est-ce que cette technique ? C’est la technique la plus humiliante qui soit pour Petunia et moi-même. Papa prit en effet sa pantouffle et se mit à frapper Potter et Vernon pour pouvoir les séparer. Si ce n’était pas mon propre père qui faisait ça j’aurais explosé de rire, mais là je me contentais de rougir en me demandant bien ce que Potter allait penser de ma famille en regardant ma mère d’un air inquiet pour qu’elle fasse quelque chose. Mais bon Petunia s’en charger très bien en poussant des cris stridents. Et bon moi qui n’avait rien à faire je poussai un petit soupir et posa le plateau remplis de thé sur le meuble tendit que ma mère calmait Papa qui continuait à frapper sur les deux garçons bien qu’ils aient cessé de se battre. C’est moi ou il y prenait un certain plaisir ?

« - Fréderic ! Cesse de taper avec ta vielle pantoufle tes futurs gendres. »

Pétunia me jetât un regard furieux et voilà, elle allait penser que j’allais lui voler la vedette. Je me mis à tousser et fit de gros yeux à ma mère qui posait sur la table les petits gâteaux et commençait à servir le thé. Elle le savait pourtant très bien que je n’étais pas avec James ! Elle le savait ! Et pourtant elle continuait à jouer les entremetteuses ! A chaque fois c’était la même chose, dès que j’amenais un garçon à la maison ils étaient persuadés que c’était mon petit ami ou je ne sais pas quoi. Surtout maman. Je crois qu’elle a peur que je finisse vielle fille à cause de mon sale caractère comme elle le dit. Ca me fait penser à cet été où elle m’a fait jurer que j’aurais des enfants et je lui ramènerais quelqu’un avant la fin de l’année. Oh. Je crois que j’ai compris. Aussi je dis discrètement à maman entre les dents.

« - Maman ce n’est pas mon petit ami… Je te l’ai dit.
- Lily, il ne faut pas avoir honte !
- Je suis d’accord avec ta mère.
- Papa…
- Hahaha désolé mon garçon, mais le dernier garçon que Lily a ramené ici avait huit ans ! »

Je poussai un petit soupir et croisa les bras, le dernier garçon que j’avais ramené c’était Severus… C’était pour haloween. Pétunia avait été si méchante avec lui qu’il n’avait plus jamais osé remettre les pieds ici. D’ailleurs cette dernière était en train de me jeter un regard noir, sérieusement, cette famille était agaçante parfois. Surtout papa, normalement un père ca tape les garçons et les font dégager à coups de carabines et bien pas le miens ! Le miens veut qu’on se trouve un petit mari qu’on se tire pour qu’il ait la télé pour lui tout seul. C’est lui qui me l’a dit. Mais bon je ne le croyais pas. Je venais de moins en moins ici et ils devaient se faire des films.

« - Potter vient avec moi, tu saigne, je vais te soigner. Nous attendaient pas pour le thé, je soigne Potter et…
- Lily ! Appelle le James je t’en pris, c’est malpolie d’appeler les gens simplement par leur nom de famille ! Sinon tu dis Monsieur Potter. C’est tout. »

Je réussis à retenir un soupir d’agacement, maman allait encore plus s’énervait sinon. Attrapant Potter, pardon James vu que c’est mal poli, par la main je l’emmenai à l’étage. Là où il y avait la salle de bain. Je mis quelques secondes, quelques secondes de trop… A comprendre ce que j’avais fait et je relâchai vivement la main de James, comme si elle avait été brulante. Je n’avais même pas fait attention que je lui avais prise. C’était quelque chose de très étrange de l’avoir chez moi. De voir ainsi mon intimité révéler au grand jour. Photographies d’enfances, de famille, vieux dessins, gribouillis sur les murs… Il pouvait tout voir. D’habitude je suis gênée quand un inconnu peut voir tout ceci. Mais là cela était différent, cela ne me dérangeait pas. Au fond de moi, je dois l’avouer que j’avais envie qu’il les voit. Qu’il regarde tout ceci. J’avais envie de partager tout cela avec James. C’était… Non.

« - La salle de bain est petite, va falloir faire attention… »

Oui, la salle de bain était vraiment petite, c’était une petite pièce, toute carrelée, avec au fond une baignoire dans laquelle j’aimais m’amusée à barboter avec mon vieux canard en plastique cannibale qui dévorait à chaque fois les passagers du titanic. Maman ne s’en était étrangement pas débarrassée contrairement aux vielles affaires eux trainaient sur le rebord de la baignoire, comme de vielles épaves. Je tirai le tabouret sous le lavabo et fit signe à James de s’y asseoir. C’était un petit tabouret, me permettant enfant d’être à la hauteur du lavabo pour faire ma toilette. Encore un vestige d’une enfance perdu….

« - Je vais devoir te soigner à la manière moldue, on n’a pas de potion et… Je préfère éviter d’utiliser la magie ici. Pétunia fait des crises de paniques et brisent les oreilles de tout le monde dès que je sors ma baguette depuis que j’ai transformé son copain en porc. Enfin transformé et un bien grand mot… Je lui ais juste rajouté un groin et une queue, mais ce n’est pas grand-chose mais bon ! »

Pas grand-chose… Bon d’accord, je devais avouer que j’avais faillit déclencher la troisième guerre mondiale chez les Evans. Et j’avais mis deux bonnes heures à lui remettre tout à sa place. C’était bien dommage, car cela lui allait tellement bien ! Enfin bon… J’attrapai l’antiseptiques et les pansements Hello Kitty que ma mère prenait toujours, car ils étaient tellement mignon. Versant l’anti-sceptique dans un coton, je préviens James.

« - Attention, cela va piquer un peu. »

Je tamponnai doucement la plaie de James, essayant de ne pas faire attention au rapprochement physique soudain qu’il y avait entre moi et James. C’était quelque chose d’asse… inconfortable pour tout avouer. Après avoir désinfecté la plaie, j’ouvris le pansement et la colla sur la plaie. Tout en rangeant le tout je me mis soudainement à parler.

« - Je suis désolée pour mes parents, ca fait presque un an que je ne les ais pas vu, je passe ici qu’une ou deux semaines en été et encore… Le reste du temps je suis à Poudlard. J’avais envie de les voir, j’espérais que ma sœur ne soit pas là, mais ce n’était pas le cas… C’est pour ça que je suis venue ici. Alors ne te fais pas d’idée Potter ! J’ai rien dit à mes parents, ce sont eux qui se font tout un scénario, car je débarque soudainement à la maison avec un garçon. Enfin en même temps ma famille est franchement louche parfois… »
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James D. Potter
James D. Potter
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Rapeltout
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MessageSujet: Re: Sans Hamm, pas de Home - Fin de partie, Beckett    Sans Hamm, pas de Home - Fin de partie, Beckett  Icon_minitimeMer 29 Juin - 3:53

Lily allait me tuer, c’était sûr. J’étais entrain de me battre avec son beau-frère, dans son salon, devant ses parents. Elle n’allait jamais me laisser vivant là. Ça allait encore me retomber dessus cette histoire. Tout comme moi, Vernon ignora le « stop » de Mr Evans. J’avais qu’une envie, c’était de lui éclater sa petite gueule à ce crétin engoncé mais c’est qu’il était fort le bougre. J’avais mal au nez, je sentais le sang couler le long de ma lèvre. J’en avalais même. Un gout de ferraille passa dans ma gorge. Beurk. Mais alors que j’allais à nouveau envoyer mon poing dans la figure de ce moldue prétentieux, une pantoufle m’atterri brusquement sur le haut du crâne. Vernon subit le même sort. Sous le coup de la surprise, je stoppais immédiatement mon attaque pour observer, les yeux écarquillés, Mr Evans entrain de nous frapper, Vernon et moi, avec sa pantoufle droite. Pétunia se mit à hurler me déchirant le tympan tandis que la mère de Lily demandait à son mari d’arrêter de nous frapper. Trop gentil de sa part. Je déchantais vite quand elle se mit à parler. Je m’étranglais avec ma salive, mélangée au sang que j’avais dans la bouche. Ses futurs gendres… mon envie d’étriper Vernon était totalement passée. Elle venait de m’appelle futur gendre… Faudrait-il encore que Lily m’aime pour ça et là, vu la scène que je venais de donner, ce n’était absolument pas gagné. Mais alors pas du tout. Si elle m’adressait ne serait-ce qu’un regard noir, j’aurais de la chance. Lily toussa. Moi aussi. J’essuyais mon nez et ma bouche d'un revers de manche. Vernon se releva, aidé par Pétunia. Je fis de même, me remettant sur mes deux jambes n’osant regarder personne dans le salon. Ni Lily, ni ses parents, trop honteux de mon comportement. Je priais aussi pour que ma mère n’ait jamais vent de cette histoire, sinon je risquais d’en prendre pour mon grade et ce n’était certainement pas avec une pantoufle que ma mère attaquait.

Quand ils parlèrent, je baissais encore plus la tête, gêné de la tournure que prenait les évènements. Je voulais fuir, ne jamais être venu ici. Pourquoi, par Merlin, Lily m’avait emmené chez ses parents ? Moi, qui voulait être présentable devant eux, c’était raté. Bel et bien raté. Et encore plus devant Lily, pour qui je voulais être parfait à ses yeux. Je n’osais pas la regarder de peur de lire dans son regard toute la haine qu’elle pouvait éprouver envers moi. Mon cœur s’arrêta quand son père balança que le dernier garçon venu ici avait huit ans. Il ne fallait pas s’appeler Merlin pour savoir de qui, il parlait. Il était venu là ? Mon ennemi de toujours était venu ici ? Dans ce salon ? Dans cette maison ? Par Merlin, Servilus était venu ici. Je veux mourir. Tout de suite. Lui, avait du faire bonne impression. Il ne s’était sans doute pas battu en plein milieu du salon avec quelqu’un. C’était bien ma veine ça, Servilus était venu là. Ma mâchoire avait du tomber au sol sous l’effet de la surprise. J’allais ouvrir la bouche – enfin – pour m’excuser de mon comportement mais Lily me devança en me parlant. Je sursautais quand elle s’adressa à moi, comme un gamin prit en faute. Je ne réagis même pas au fait qu’elle voulait me soigner, trop étonné par les paroles de sa mère. Je lui fis un signe de main montrant que cela n’avait pas d’importance la façon dont elle m’appelait. J’ouvrais même la bouche pour lancer un « J’ai l’habitude » mais me retint au dernier moment, pour ne pas mettre Lily dans une mauvaise position vis-à-vis de ses parents. Lily m’attrapa la main sans que je ne puisse réagir et m’entraina hors du salon. Je la suivais sans rechigner, mon regard fixé sur ma main dans la sienne. Je devais rêver là. Elle me tenait par la main. Elle me tient par la main. Oh Merlin, Lily me tient la main ! On monta à l’étage, j’observais tout autour de moi. La maison était toute petite par rapport à mon Manoir. J’étais sûr qu’elle pourrait rentrer à l’intérieur. Cette pensée me fit sourire. J’aurais bien aimé vivre dans une petite maison aussi. C’était plus convivial qu’un grand Manoir pour cinq. Et encore, avant nous n’étions que quatre dont un elfe. Autant dire que l’on ne se marchait pas dessus. Elle me fit entrer dans la salle de bain. Effectivement, elle était petite. La mienne faisait au moins trois fois la taille de celle-ci. Elle me lâcha la main comme si elle venait de se brûler. Ça me blessa. J’avais beau ne pas être celui qu’elle voulait, elle n’était pas obligé de m’observer et de se comporter avec moi comme si j’étais un pestiféré. « J’ai pas la dragoncelle » lâchais-je un peu sèchement. Bon d’accord, j’aurais pu être aimable. Elle n’avait qu’à pas me fuir ainsi. Je n’allais pas la violer si c’est à ça qu’elle pensait. Et puis, j’étais blessé dans mon orgueil de Gryffondor de m’être fait mettre au tapis par un crétin congénital répondant au nom de Vernon Dursley. Assis sur le tabouret, j’observais la salle de bain. Un canard en plastique trônait sur le bord. J’en ignorais la fonction. L’information monta au cerveau. J’étais dans la salle de bain de Lily. De ma Lily. J’étais chez elle. Je n’en revenais pas. Je regrettais de lui avoir mal parler quand elle m’annonça qu’elle voulait me soigner. Finalement, elle ne me détestais peut-être autant que je le croyais. « Et c’est efficace ton truc ? » demandais-je inquiet. Je n’aimais pas trop me savoir entre les mains de la technologie moldue. Je préférais la magie. Je ne me sentais pas à l’aise ici. Je n’étais pas dans mon monde. Cela avait beau être celui de Lily, ça me rendait nerveux d’être là. Je laissais échapper un petit rire quand elle m’expliqua ce qu’elle avait fait à Vernon. Il devait sans doute paraitre plus sympathique avec une queue de cochon dans le dos. « Je n’aurais jamais pensé ça de toi, Lily Jo… » je stoppais net dans ma phrase. Pas ça. Remus m’avait bien dit qu’il fallait que j’arrête avec cette façon de l’appeler, elle n’aimait pas ça. Pourtant, cela reflétait bien ce que je pensais. Lily Jolie. Je pourrais même dire Belle Lily…. Qui transforme son beauf’ en cochon. Quand je dirais ça à Sirius, il n’en reviendra pas non plus. Tiens, j’avais un bon moyen de pression pour éviter les retenues avec elle. Comment ça, c’était du chantage ? Si ça pouvait m’éviter deux ou trois retenues, je n’allais pas m’en priver. Elle attrapa un flacon et du coton. J’haussais un sourcil, pas du tout rassuré par ce qu’elle allait me faire. « T’es vraiment sûr que ça marche ton truc ? ». Non, je ne suis pas un trouillard. Je préfère juste la magie quand il s’agit de ma santé. Piquer ? Comment ça piquer ? J’aime pas quand ça pique. *Aieuh*. Je fis la grimace quand elle plaqua le coton sur ma blessure. Me concentrant sur autre chose, je baissais les yeux en voyant Lily bien proche de moi... Je fis un sourire. En temps normal, j’aurais sûrement lancer une réflexion salace. Elle m’aurait lancé un regard noir, giflé et serait partie en sens inverse. Sauf que là… je restais muet me contentant juste d’observer son décolleté et surtout le mur derrière elle. Très intéressant ce mur. Blanc. J’inspirais longuement, essayant de penser à autre chose. Elle me colla un pansement sur la plaie et s’éloigna. Je laissais échapper un léger soupir de soulagement aussi discret que possible. J’avais beau me tenir en essayant de ne pas tout gâcher – certes, j’avais lamentablement échoué – je n’en restais pas moins James Potter, raide dingue de Lily Evans et j’avoue me trouver dans sa salle de bain aussi proche d’elle me donnait des intentions encore bien plus malhonnêtes que de me battre dans son salon. Elle excusa ses parents ce qui me fit écarquiller les yeux comme si elle venait de me parler tibétain. C’était moi qui m’était battu et elle qui excusait ses parents ? J’avais raté un épisode ou quoi ? Elle finit aussi par m’expliquer la raison de sa venue ici. J’hochais la tête, montrant que j’avais compris. Evidement, elle ne put s’empêcher de me signaler que je ne devais pas faire d’idées quant à ma présence ici. J’avais remarqué, je ne suis pas aussi idiot que j’en ai l’air mais elle ne pourrait pas m’empêcher d’être touché par ce geste aussi involontaire qu’il soit. J’eus un petit rire – peut-être déplacé – quand elle termina son discours. Mes parents l’étaient encore plus. Sa mère avait été soft, moi si je ramenais Lily chez moi – enfin rien que cette phrase ne peut être vrai mais en admettant que je la ramène – elle comprendrait bien vite que sa mère est tout ce qu’il y a de plus normal comparée à la mienne. « Tous les parents sont ainsi » déclarais-je en détournant le regard pour le poser sur le canard en plastique, qui je dois avouer m’intriguait. « C’est quoi cette chose ? » demandais-je en lui désignant le canard d’un geste de la main après quelques minutes de silence. Là, par contre c’est moi devait passer pour quelqu’un de louche. « Je suis désolé pour la bagarre… je ne voulais pas l’attaquer mais… » commençais-je d’une petite voix qui ne m’était guère habituelle. « C’est juste que… il a insulté mes parents… toi aussi… le monde magique et tu sais comment je suis quand on insulte ce qui m’est cher, je réagis. » terminais-je la voix un peu plus assurée.
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MessageSujet: Re: Sans Hamm, pas de Home - Fin de partie, Beckett    Sans Hamm, pas de Home - Fin de partie, Beckett  Icon_minitimeJeu 30 Juin - 17:48

Il avait été blessé lorsque j’avais brutalement retiré ma main et moi aussi je l’étais. C’était quelque chose d’étrange, car c’était bien la première fois je crois que Potter, non James, avait l’air vexé et blessé. Pourtant il s’était pris je ne sais pas combien de baffes à la minute. Il était probablement celui qui arrivait le mieux à m’énerver et dont le seul contacte physique est un violent coup de ma main sur sa joue. J’étais triste, oui, d’habitude le baffer ne me faisait ni chaud, ni froid, c’était presque mécanique. Mais là j’étais triste, j’étais même à deux doigts de m’excuser auprès de lui. Cependant il n’y avait pas de raison, je lui avais lâché la main, car j’étais mal à l’aise c’est tout. Mais là je me sentais encore plus mal à l’aise… Faire comme si rien n’était. C’était la seule chose à faire pour ignorer. C’était nul, c’était idiot même. Mais bon. Aussi je fis comme s’il n’avait rien dit. Je commençai à soigner doucement sa plaie, avec un certains amusement je dois l’avouer. Il était presque mignon en se plaignant ainsi. J’avais l’impression de soigner un petit garçon et un sourire à moitié indulgent et moitié amusé se glissa sur mes lèvres malgré moi.

« - Rho ! Ne fais pas l’enfant James ! Mon petit cousin supporte ça sans aucun problème. »

Mon petit cousin que je n’avais plus vu depuis un petit moment soit dit en passant. Il ne devait être plus si petit que ça et être maintenant entré au collège. Quand j’étais petite j’aimais beaucoup jouer avec lui pendant les longues réunions familiales. Bon d’accord je n’étais pas si petite que ça, mais cela me semble si loin que parfois il m’arrive de me demander si ce n’est pas une autre Lily qui a vécut tout cela. Alors que j’étais perdu dans mes pensées, James me détourna d’elle en me posant la question de ce que c’était ce petit canard en plastique. Un petit sourire amusé se dessina sur mes lèvres. Mais James sembla gêner, car il détourna immédiatement la conversation sur Vernon. Je pinçai les lèvres, je détestais Vernon et ce que James venait de me raconter faisait que je le détestais un peu plus. Je posai avec douceur ma main sur son épaule pour le rassurer. Mon cœur se serra un peu, car à ce que j’avais compris, je faisais partie des êtres chers pour lui. Je me sentais un peu mal à l’aise, mais en même temps j’étais heureuse. Très heureuse. C’était étrange.

« - Ne t’inquiète pas, Vernon est un abrutit finit. Il déteste tout ce qui est différent de lui. A cause de lui je n’ose plus mettre les pieds ici, car à chaque fois c’est remarque sur remarque et encore… Le pire c’est que même la présence de mes parents ne semble pas le gêner. Tout ceci est disons plutôt tendu. »

Je crois que le pire ce fut quand la famille de Vernon nous invita tous au ski. Vernon leur avait raconté que j’étais une délinquante et tout le monde me considérait comme une moins que rien. Mes parents étaient tristes d’une telle attitude et lorsque j’annonçai au bout de deux jours que je partais passer mes vacances de noël chez ma grand-mère, ils n’y opposèrent aucune objection. Ce fut le premier noël que j’avais passé toute seule, loin de chez moi, loin de papa et maman. Mais je ne voulais pas penser à tout cela. Aussi j’attrapai le canard en plastique et me mit à jouer avec. Je n’aimais pas penser à tout cela et le moindre élément qui pouvait m’en distraire était le bienvenu. Je le tournai entre mes doigts fins pendant quelques instants. Cela était bizarre de dévoiler mon inimitié comme ça à Potter. Presque sans raison.

« - C’est un canard en plastique. Lorsque tu prends ton bain et bien tu peux jouer avec. Je jouer toujours avec quand j’étais petite, je disais que c’était un canard cannibale, une sorte de godzilla. Qui dévorait tous les passages du petit bateau. Tu n’avais pas de jeu de cette sorte lorsque tu étais petit ? »

Question idiote. Bien entendu que non, s’il avait eut un canard en plastique lorsqu’il était petit et bien il n’aurait tout simplement pas posé la question. Et puis, il y eut cette idée. Un peu folle je dois l’avouer. Du moins quand il s’agit de moi. S’il s’agissait de quelqu’un d’autre cela serait tout à fait normal. Soudainement je tendis le bras vers Potter, enfin tendre le bras n’était pas exacte, je présentais plutôt le canard en plastique à James. Je sentais mes joues devenir rouge, je n’avais pas honte de ce que je faisais. Mais j’étais franchement mal à l’aise. Et de nombreuses questions me taraudaient l’esprit. Et s’il n’acceptait pas ? Et s’il se moquait de moi ? Et si… Je ne savais pas. J’étais franchement mal à l’aise.

« - Hum. Et bien…. Tient. Si tu veux je te le donne. Je ne l’utilise plus de toute façon ! Par contre fait en bon usage ! Pas de truc louche ou pervers et pis tu le traites bien. Je te fais confiance. Je reviendrais le voir régulièrement donc gare à toi si tu le traites mal ! »

Je le fourrai maladroitement entre les mains de James. Touchant bien entendu au passage ses doigts, ce qui me mit franchement mal à l’aise. Vous savez ces drôles de nœuds dans le ventre et cette envie de faire je ne sais quoi. Cela n’a duré que quelque secondes. Mais ce fut quelques secondes de trop pour pouvoir mettre le trouble dans mon esprit. Je pensais que se trouble n’était que passager, il avait d’ailleurs disparu, en particulier après que Severus m’ait rejeté. Mais là il était en train de revenir au galop. Je fermai les yeux. La salle de bain revenait soudainement particulièrement petite et exigüe. Je me sentais de plus en plus mal à l’aise de rester ici. Je ne pouvais pas. Aussi je passai nerveusement dans mes cheveux ma main avec un air mal à l’aise. Par les caleçons de Merlin ! Je me mettais à user des mêmes gestes que Potter ! Ce n’était pas possible ça !

« - On devrait aller… Hum… En bas… »

Nyaaa pourquoi j’étais donc si nerveuse ? Je ne cessais de mordre les lèvres ou bien de passer la langue sur les lèvres en question. J’étais franchement hyper mal à l’aise et la présence de James devenait de plus en plus difficilement supporter pour des idées saines. Nan, nan, nan on ne doit pas penser qu’embrasser James soit un passe temps agréable. Non ! Il faut se calmer ! Il faut, rester… zen ! Voilà ! Je suis zen ! Hein ? Nan je le suis pas et ces saloperies – pardon pour le langage – de pensées impures reviennent à l’assaut. En plus il y a mon cœur qui bat si fort et j’ai chaud, beaucoup trop chaud. Et merde je dois couver quelque chose ! Je sais pas quoi !

« - Mes parents vont se faire des idées sinon et je n’ai pas trop l’envie qu’ils s’en fassent quoi. Mais bon tu me comprends n’est-ce pas ? Raaah je dis que des bêtises ! »

Je sortie en bousculant presque James. Le touchant encore plus, ce qui sema encore plus le trouble dans mon esprit. Et bien entendu vu que je suis une fille bien polie, je m’excuse. Oui, oui pardon Potter, heu non James. Je suis désolée. Et ho pourquoi je suis si confuse ?! Cela doit être la fièvre, j’ai attrapé un truc, car cet idiot m’a fait attendre dehors et j’ai attrapé froid et maintenant je délire ! Je délire complètement. Je n’arrive d’ailleurs presque plus à marcher. Je suis obligée de m’accrocher à la rambarde des escaliers pour ne pas les descendre en roulée boulée ! C’est catastrophique je vous le dis ! Vraiment catastrophique ! Une simple fièvre ne fait pas ça, alors là nan ! J’ai dû attraper la typhoïde, le strasme ou peut être même la malaria ou la lèpre ! Est-ce que mes membres tombent en morceaux ? Est-ce que j’ai des gros boutons jaunes ? Non. Cela semble aller. Néanmoins je ne pu retenir un regard inquiet en direction de ma maman que j’adore qui va me trouver une super recette miracle pour me soigner. Aussi d’une petite voix je lui dis presque en geignant.

« - Mamaaaaaaaaaan, j’ai de la fièvre et pis je me sens super mal. J’ai dû attraper un truc super bizarre.
- Hum. Oui bien sûr, tu as quoi ?
»

Maman ne m’écoutait que d’une oreille distraite, nous servant thé et petit gâteaux. Mais… mais… Elle en a servit deux gâteaux de plus à James ?! Ce n’est pas juuuuuuste ! Moi aussi j’en veux deux autres, bon alors on tend discrètement la main vers le plat pour attraper les deux gâteaux, juste deux petits gâteaux en plus et…

« - Lily ! Les malades ne prennent pas des gâteaux en plus ! Mangent déjà ceux que tu as dans ton assiette et on verra ensuite.
- Mais môman…
- Il n’y a pas de mais ! Dit moi plutôt ce que tu as…
- Et bieeeen, j’ai de la fièvre, le ventre qui fait des nœuds et pis j’ai les jambes qui sont toutes bizarre. J’ai dû attraper un truc louche, genre la malaria, ou un bien une maladie magique, je ne sais pas moi.
»

Pourquoi Maman me jette ce regard étrange, hein ? Et ce petit sourire de coin ? C’est plus que louche ça non ? Je fronçai les sourcils, inquiète. Elle semblait être satisfaite pour je ne sais quoi. Qu’est-ce qu’elle était encore en train de s’imaginer hein ? Je me le demander bien. Je baissai la tête sur le côté et croqua dans un petit gâteau. Même si je me sentais plutôt patraque, cela ne m’empêchait pas de continuer à continuer des petits gâteaux.

« - Fréderic ! Ne donne pas plus de gâteaux à Lily ! »

Je jetât un regard amusé à papa qui était en train de me glisser quelques gâteaux dans mon assiette. Je lui adressai un petit sourire de remerciement, mais non, maman était tout simplement intraitable sur le sujet. Papa secoua de la tête d’un air désespéré.

« - Mais regarde les ! Ils sont maigrichons ! On ne vous nourrit donc pas à Poudlard ? Quoi qu’une cure là bas serait bien pour ton fiancé Pétunia.
- Papa !
- Fredéric !
»

Je pouffai entre mes mains, ce qui me valut un regard noir de la part de trois pairs d’yeux, mais bon tant pis, c’était beaucoup trop tentant. Papa fit un sourire contrit et s’excusa auprès de son gendre, même s’il n’en pensait pas moins. Que voulez vous… Mes parents étaient le roi et la reine de la vanne facile et de l’autodérision. Chose que Vernon avait plutôt du mal à supporter. Mais tant pis, je me demandais sincèrement ce qu’il avait à supporter. Et suite à cette réplique, il y eut un lourd silence pesant. Pendant lequel maman ne cessait pas de me jeter des petits regards, probablement voulait-elle que je présente plus amplement James. Ce fut finalement Papa qui brisa le silence.

« - James, pourriez-vous me montrer votre baguette ?
- Papa ! Tu n’as pas honte ! Devant maman en plus et en publique !
»

Je jetât un regard surpris à Petunia, du moins jusqu’à ce que l’esprit retord de ma sœur fut déchiffré par mon cerveau. Je partie alors dans un four rire tel que je fus obligée de cacher ma tête dans les coussins pour pouvoir me contrôler. Je suis certaine que maman me jetait son regard de la mort qui tue, se demandant ce qui me prenait. Tendit que papa devait nous regarder d’un air inquiet.

« - Et bien oui, je veux voir sa baguette magique… D’après Lily chaque baguette est unique ! Cela ne vous gêne pas James ? Et puis il parait que vous êtes joueur de quidditch ? Est-ce que vous pouvez m’en dire plus ? Lily refuse, car d’après elle ce n’est pas intéressant, mais je pense surtout qu’elle n’a rien compris ! »
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James D. Potter
James D. Potter
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Rapeltout
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MessageSujet: Re: Sans Hamm, pas de Home - Fin de partie, Beckett    Sans Hamm, pas de Home - Fin de partie, Beckett  Icon_minitimeMar 23 Aoû - 17:12

L’atmosphère était lourd. Un peu de trop à mon gout. J’avais la curieuse impression de ne pas être là où je devrais. Elle me haïssait et j’étais dans sa salle de bain. Etait-ce normal ? Je devrais être avec Sirius, Remus et Peter entrain de me goinfrer de chocogrenouilles en reg ardant les moldus passer dans la rue. Pas ici. Vernon était un abruti. Je l’avais tout de suite deviné. Lily venait de me le confirmer. J’étais en rage contre lui et contre ses idées. Le fait qu’il insulte ma famille et qu’il empêche de par sa présence la venue de Lily me dégouttait. Si moi je n’étais pas le bienvenu dans cette maison, lui non plus ne devrait pas l’être. Et ses parents ? Pourquoi laissaient-ils faire ça ? Je ne répondis, cependant rien. Je ne voulais certainement pas dire des mots qui pourraient dépasser ma pensées. Ses parents devaient avoir leurs raisons de ne rien faire contre cet abruti de première catégorie. Je finis par l’observer jouer avec son jouet. Elle semblait nerveuse. Je l’étais aussi. Sa salle de bain était plus qu’étroite et me retrouver dans la même pièce qu’elle me donnait des frissons étranges. « C’est l’amour, Corny… » aurait sûrement dit Remus s’il assistait à la scène. Parfois, j’avais l’impression qu’il vivait dans ma tête. Pour Sirius, je le savais. Il était dans ma tête comme j’étais dans la sienne. Pour Remus, c’était différent. J’avais toujours l’impression que ma bonne conduite, c’était lui qui me la dictait. D’ailleurs, la petite voix qui résonne toujours dans votre tête ressemblait étrangement à la sienne. J’arquais un sourcil à ses paroles. Je n’avais compris que le fait que cela soit un jouet. J’ignorais totalement ce qu’était un Godzilla mais apparemment pas quelqu’un de bien. J’avais beau me dire que ma mère m’avait appris énormément de choses sur le monde moldu, je n’en connaissais pas la moitié. Je hochais la tête. Non je n’avais pas eu de tels jeux lorsque j’étais petit. « J’avais un balai volant pour enfant » avouais-je en souriant. J’adorais ce jouet d’ailleurs. J’avais l’impression d’être le Roi du Monde, même si au final mon père pouvait me faire descendre d’un geste de la main. « Et j’avais Arkos qui jouait avec moi dans mon bain » continuais-je, rieur. Arkos, mon elfe de maison qui en faisait moins que moi à la maison. Mes parents n’ont jamais été partisans d’avoir un elfe de maison, ils disaient toujours qu’ils pouvaient faire ça eux même – enfin que leur fils pouvait faire les tâches ménagères lui-même – mais Arkos, c’était l’elfe de mes grands-parents. Et mon père l’avait emmené avec lui le jour où il était parti à Londres pour ses études d’Auror. Il l’avait libéré mais Arkos avait refusé de le quitter. Il était resté. Depuis, il avait fait la nourrice et l’ami fidèle. Il l’était encore aujourd’hui. Lily me mit le canard juste devant le nez. Je reculais légèrement pour éviter de loucher. Me le donner ? Lily me donner quelque chose autre qu’une gifle ? Ais-je bien entendu ? J’écarquillais les yeux de surprise, peu sûr de ce que je venais d’entendre. Pervers ? Depuis quand je fais de trucs pervers moi ? Certes, j’étais loin d’être un enfant de cœur mais tout de même, delà à me traiter de pervers... il y avait une limite. Je fis une moue, un peu déçu qu’elle me connaisse finalement si mal. Mais pouvais-je lui en vouloir ? Elle me fourra le canard dans les mains. Je n’avais toujours rien dit, trop stupéfait du cadeau pour dire quelque chose. Son geste de la main dans ses cheveux m’aurait fait cédé de toute ma hauteur si je n’avais pas été assis. Elle qui détestait quand je le faisais, voilà qu’elle si mettait aussi. Allez en bas ? Oui très bonne idée. C’est vrai qu’il commençait à faire chaud ici. La chaleur était venue discrètement sans qu’on la demande. Je ne m’étais jamais senti aussi mal à l’aise qu’en la présence de Lily. J’aimerais la serrer dans mes bras, bien que je ne fus pas persuadé que sa réaction soit aussi sympathique que les précédentes. La voir se mordiller les lèvres me faisait plus l’effet d’excitant qu’autre chose. Oui, aller en bas était une idée excellente. J’hochais la tête au moment où elle me bouscula en sortant, comme si elle avait le feu aux trousses. Lui faisais-je tant peur ? Si je la comprenais ? Non pas vraiment. Personnellement, mes parents s’imaginaient tout un tas de trucs mais cela ne m’avait jamais dérangé. J’assumais pleinement ce qu’ils pouvaient penser. J’avais déjà ramené des filles à la maison et je n’avais jamais caché ce que je faisais en leur compagnie. Je n’ai, d’ailleurs, jamais prétendu être un saint.

J’entrais à la suite de Lily au moment où sa mère servait le thé et des gâteaux. Les moldus savaient recevoir – enfin les parents de Lily. Vernon c’était pas dit. Je m’installais à côté du père de Lily qui venait de tapoter sur le divan pour m’inviter à m’asseoir. Même s’il me faisait un peu flipper avec son air étrangement curieux, je ne pus refuser l’invitation et m’assit lentement à ses côtés, mon assiette dans les mains. Je fis un sourire amusé quand la mère de Lily lui refusa un autre gâteau. On aurait dit ma mère lorsque j’étais privé de dessert. Oui, j’ai souvent été privé de dessert. Bref… je croquais dans un gâteau, les yeux rivés sur Vernon qui ne semblait pas bien à l’aise. Il avait l’œil boursoufflé du à mes coups bien placés. J’aurais pu lui arranger ça en quelques secondes mais je n’en ferais rien. Il n’avait qu’à pas me chercher. La voix de Madame Evans me fit sursauter. Son père s’appelait donc Frédéric. Quand ce dernier prit la parole, le morceau de gâteau que j’avais en bouche passa de travers sous mon éclat de rire. Je sais, je ne devrais pas rire ainsi mais ce fut plus fort que moi et le regard que Vernon lança m’empêcha de m’arrêter. Je finis par tousser pour faire passer le morceau de gâteau. J’en avais les larmes aux yeux quand j’entendis Frédéric s’excuser auprès de Vernon. Bien trop gentil, je ne me serais pas excusé, pour ma part. Finalement, un silence s’installa, je n’osais même plus manger mon gâteau de peur de faire trop de bruit. Visiblement, Vernon n’a aucun humour. Quand la voix de Frédéric brisa le silence j’en aurais avalé ma baguette. Les yeux écarquillés, je tournais la tête vers le père de Lily, scrutant son regard. Ais-je vraiment bien entendu ? Il veut que je lui montre ma baguette ? Pétunia s’écria me faisant détourner mon attention sur sa personne. L’air toujours hébété, je me tournais de nouveau vers Frédéric , ne sachant absolument pas quoi dire. Il m’avait pris de court en me posant cette question. Je m’étais attendu à toutes sortes de questions sauf à celle là. Je n’avais toujours rien dit quand il reprit la parole me submergeant de questions. J’eus un léger rire. « Disons que… » Je sentais le regard noir de Vernon sur moi. « Disons que je n’ai jamais prêté ma baguette à personne. C’est personnel. Enfin, pas que je ne veux pas la montrer c’est juste que je n’ai pas envie que… » Que le sort ne parte. « Enfin… je n’ai pas envie qu’il y ait d’accident.. » terminais-je lentement. Il fit une légère moue lançant un « Je comprend » mais n’insista pas. Je lui fis une moue désolée. « Pour répondre à votre question, oui, une baguette est unique. Elle choisit son sorcier et ne le quitte plus. Bien sur, un sorcier peut se servir de la baguette de quelqu’un d’autre mais les sorts seront moins efficaces qu’avec la sienne. » repris-je, pour lui faire oublier la déception qu’il ne verrait pas ma baguette. Remarquez, si Vernon m’emmerdait encore, je pourrais parfaitement la sortir sans souci. Je repris la parole bifurquant sur le sujet Quidditch qui me tenait nettement plus à cœur et qui me mettait bien plus à l’aise que le sujet baguette. « Oui je suis joueur de Quidditch. Je suis Poursuiveur. On joue sur des balais volants. Deux équipes de sept. Les Poursuiveurs doivent éviter les Cognards – des balles qui attaquent – et mettre des buts avec le Souaffle. L’Attrapeur doit attraper le Vif d’Or pour arrêter la partie. Et le Gardien, tout est dit. Certains, disent que c’est un jeu affreusement barbare. Moi ça me défoule mais j’admets que c’est un sport dangereux… sûrement plus que votre football » concluais-je avec entrain. Je pourrais parler de Quidditch durant des heures mais j’avais comme la vague impression que Lily m’en voudrait. Je terminais par croquer dans un nouveau gâteau comme pour expliquer la fin de conversation un peu brutale.
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