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 Quand on veut être seul, il y a toujours quelqu'un pour venir vous parler... [Regulus B.]

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James D. Potter
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MessageSujet: Quand on veut être seul, il y a toujours quelqu'un pour venir vous parler... [Regulus B.]   Quand on veut être seul, il y a toujours quelqu'un pour venir vous parler... [Regulus B.] Icon_minitimeMer 22 Juin - 11:58

HJ : désolé c'est un peu naze mais j'ai eu trop de mal à trouver l'idée de départ en fait >.<

Une fois n’est pas coutume, au lieu de trainer dans les couloirs avec le reste des Maraudeurs, pour trouver une idée de blague, j’avais déserté le dortoir, emportant avec moi mon sac de cours et mes bouquins. La veille j’avais dormi dans les appartements des Préfets-en-chef. Seul. Evidemment, Lily n’allait pas y être, ça aurait été trop beau. McGonagall voulait que l’on y dorme régulièrement. Personnellement, je préférais dormir dans mon dortoir avec mes copains, plutôt que seul dans une chambre dont l’ambiance était plus froide que la porte d’Azkaban. Aujourd’hui, j’avais envie d’être seul. J’avais donc pris congé de mes trois meilleurs potes au cours de l’après-midi du dimanche pour me rendre au parc. Il faisait froid mais avec un bon pull et ma cape d’hiver, je ne sentais pas le vent glacé me parcourir tout le corps.

Le parc était désert. Ce qui ne m’étonnait guère, vu le froid qu’il faisait, les élèves préféraient nettement un bon fauteuil au coin du feu. Tant mieux, je serais tranquille pour faire la seule activité où je ne voulais en aucun cas du public. Mes devoirs. Et oui, je fais mes devoirs même si personne ne s’en rend compte. J’ai toujours pris pour habitude de faire mes devoirs – même si j’avoue je ne pousse pas très loin l’heure de travail. Je m’installe donc au sol, contre l’arbre face au Lac Noir. Je reste un instant fixant le milieu du Lac, espérant voir le calamar géant, j’ai toujours eu une fascination pour lui mais je n’ai jamais compris d’où cela venait. D’un coup de baguette, je fis apparaitre une petite flemme que j’enfermais dans un bocal pour la poser à côté de moi. Je n’aurais pas froid comme ça. De mon sac, je sortis mon livre d’Etudes des Moldus, un parchemin, mon encrier et ma plume. « Quels sont les inventions des Moldus pour communiquer entre eux ? » J’adore le sujet. Ma mère a toujours été une fan inconditionnelle des Moldus et quand j’étais petit elle m’avait même obligé à avoir des cours particuliers moldus. Heureusement qu’elle ne m’a pas obligé à aller dans leur école, je serais passé pour un demi-demeuré là-bas. N’empêche que j’avais beau connaitre pas mal de choses sur les moldus, j’avais besoin du livre pour m’aider à faire mon sujet. Je savais juste qu’ils ne communiquaient pas avec les hiboux, c’est triste.

Cela faisait presque une demi-heure que j’étais assis dans le froid à écrire pour mon devoir lorsque des pas perturbèrent mon silence. Je ne m’en préoccupais pas plus que ça sauf lorsque ces pas au lieu de passer leur chemin – comme l’aurait fait n’importe qui – stoppèrent juste à ma hauteur. Je soupirais en posant ma plume. Les chaussures m’indiquaient qu’il ne s’agissait ni de Sirius, ni de Remus ni de Peter mais plutôt d’ennuis qui se profilaient à l’horizon. Je finis par lever les yeux vers celui qui me dérangeait dans ma composition ultra importante pour le lendemain. Un Serpentard. C’était bien ma veine. Au fond de moi, j’étais plutôt content que ce soit ce Serpentard qui était là. Je n’avais pas envie de Servilus ni n’importe qui d’autre. Même celui-là mais il n’était pas aussi pire que l’on pouvait le croire. « Regulus » commençais-je en signe de salutations. C’était quand même pas de bol, le parc était immense mais non, il devait venir ici juste là où j’étais. « Que me vaut le plaisir ? » demandais-je en posant définitivement ma plume sur mon parchemin à moitié rempli.
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James C. Potter
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MessageSujet: Re: Quand on veut être seul, il y a toujours quelqu'un pour venir vous parler... [Regulus B.]   Quand on veut être seul, il y a toujours quelqu'un pour venir vous parler... [Regulus B.] Icon_minitimeVen 24 Juin - 13:21

Je ne sais pas ce que je faisais encore une fois. J'errais tel un solitaire dans ce château. Comme d'habitude, l'associable Regulus Black restait dans l'ombre et ne venait parler à personne. Rêveur, imaginatif, solitaire, c'était le vrai et l'authentique Regulus Black, donc inapte à faire du mal aux autres, et surtout, inapte à la magie noire. Mais ça, Sirius s'en fichait comme de l'an quarante. Après tout, que ça me détruise de l'intérieur, n'avait pas de grandes conséquences sur sa petite vie. De même, pour ma famille. Ils ne voyaient pas que je souffrais intérieurement de ma séparation avec Sirius. Ou alors, eux aussi s'en fichaient bien de moi. Bande d'égoïstes. Je n'étais pas comme ça. Si je devais faire le bilan jusqu'ici, je dirais que je n'étais pas le plus gâté de tous. J'étais désespérant du point de vue de ma famille, car je ne suivais pas trop leurs idées, désespéré de mon point de vue, car je n'arrêtais pas de m'apitoyer sur mon sort, et sûrement associable du point de vue des autres. Je n'aimais pas me mélanger aux autres.

C'était compliqué. De toute façon, j'avais ce don agaçant de me fourrer dans des situations les plus compliquées. Je pouvais toujours dire que ça pimentait ma vie. Mais n'en parlons plus. Ma vie était déjà assez compliquée comme ça. Entre la pression de ma famille, la pression de mes examens et le reste, j'allais finir par exploser. Et quand j'explosais, ça pouvait faire mal. La dernière fois où la pression était de trop, j'avais refusé de parler pendant trois jours. Puis j'avais hurlé contre mon oncle Cygnus. Et enfin pour finir, j'avais été puni pendant quatre semaines. Enfin bref, ce n'était pas beau à voir. Et le dernier sujet qui avait fini en dispute, c'était le départ de Sirius. Très mauvais souvenir. Trop mauvais. Le jour de mon anniversaire, il m'avait quitté. Ou plutôt devrais-je dire abandonner. Et je me sentais très seul. Mais ça, tout le monde s'en fichait. Est-ce que le monde tournait autour de leur petite personne? Sûrement que oui. Mais enfin bref, j'étais comme ça et rien ne pourra y changer.

Depuis que Sirius était parti, je me sentais vide, inutile, blessé intérieurement. Mais ça Sirius s'en fichait. Il ne m'adressait plus un regard, rien. Je n'existais même plus pour lui, Potter m'avait remplacé. Et il semblait plus heureux avec lui. Point final, rideau. Oublié le petit Regulus. De toute façon, même pas sûr qu'il ait existé dans la vie de Sirius Black. Il n'y avait personne pour m'aider. Non personne. Même pas cette famille!! J'avais envie de tous les hair, avec leur histoire de magie noire à la noix. Et si je n'avais pas envie de les suivre, c'était mon choix. Mais le seul choix que je n'avais pas, c'était de leur mentir. Peut être que j'étais un deuxième Sirius mais je n'avais pas son courage pour partir à mon tour.

Mais pour le moment, j'errais dans le parc de Poudlard, seul, tranquille, avec une envie à la fois de tout casser et de battre en duel Potter, me venger parce qu'il m'avait piqué mon frère. J'optais pour la première. J'aurais voulu tout casser mais il n'y avait rien. J'allais m'assoir par terre et je m'amusais à détruire le bloc d'herbe qui était à ma portée. Je me sentais extrêmement seul mais je n'y pouvais rien. De toute façon, tant que Sirius ne me parlait pas , je me sentirais vide et abandonné. J'avais presque envie de me considérer comme orphelin.Je disais que je m'en fichais mais en fait, je crois que ça me blessait profondément. J'aurais voulu être comme les autres. Comme mon propre frère, mais j'étais rien. Je me demandais même des fois, ce que je faisais dans cette école. Et puis de toute façon, je partirais d'ici l'année prochaine, en faisant une croix sur les Black et surtout sur Sirius.

Moi Regulus Black, 16 ans , j'avais peur de moi même, de mes mots, de mes actes. Il fallait absolument que je me rapproche de Sirius, qu'il me sauve car peut être bien qu'il était la seule solution. Peut être était il au courant que je n'étais plus que l'ombre de moi même. Il était quatre heures de l'après midi et je séchais encore les cours, j'en avais que faire et que quelqu'un vienne me dire quoi que ce soit!! J'en avais assez qu'on me dise, fais pas ci, fais pas ça! Je voulais vivre selon mes choix et plus suivre les gens comme un gentil petit chien obéissant. J'en avais le droit, non? Et oui, je savais que je ressassais sans cesse les mêmes idées. En plus, le choix, j'en avais fais un et encore heureux. Grindelwald était maintenant là pour moi.

A force de penser à moi et moi seul, je devenais complètement misanthrope. Mais cela ne me déplaisait guère, depuis que Sirius ne me parlait plus, c'était comme une sorte d'anti douleur. Mais là n'était pas la question. Maintenant, la question que je me posais principalement était: Étais-je un ange ou un démon? Quel côté m'apporterait réconfort et soutien? D'une question, en déboulaient des centaines et des centaines, et ça me rendait complètement fou, au point de commencer à parler tout seul. Je prenais peur de moi même. Tout recommençait comme un cycle infernal et je savais que j'arriverais jamais à m'en sortir et pourtant j'essayais tout. J'avais même essayé de me suicider devant Sirius pour que la douleur disparaisse mais c'était resté. J'étais voué à rester indéfiniment le même.

Soudain, je vis Potter. Il était là, j'avais presque envie de l'attaquer, là tout de suite, maintenant. Mais non, en plus, j'étais encore saoul. Encore une fois, décidément c'était la débandade cette année. Je m'approchais de Potter, qui me parlais en plus et je lançais ironiquement:


Un plaisir... pfft Potter, arrête de te croire le centre du monde...ok?

Et un, deux, trois, je commençais à chercher bagarre. Je n'étais vraiment pas fin des fois. Enfin qu'importe ce qui était fait était fait et maintenant,il ne me restait plus qu'à le provoquer jusqu'à qu'on se bagarre et que je le rétame une bonne fois pour toute. Ça lui apprendra de me piquer mon frère!!
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MessageSujet: Re: Quand on veut être seul, il y a toujours quelqu'un pour venir vous parler... [Regulus B.]   Quand on veut être seul, il y a toujours quelqu'un pour venir vous parler... [Regulus B.] Icon_minitimeMar 28 Juin - 12:38

Je rangeais avec lenteur mon cours. Je ne savais jamais comment le prendre ce gamin. Parfois, il était agréable à côtoyer et parfois il était d’une insolence sans nom. Je sais qu’il ne m’aimait pas spécialement. Mais il ne me détestait pas non plus. Enfin, j’avais ce sentiment. Mais il était vrai qu’il était plus souvent exécrable envers moi, sans doute du au fait que j’étais proche de Sirius, contrairement à lui. Mais qui pouvais-je ? Sirius était mon frère de cœur. Contrairement, à ce qu’il pouvait penser je ne lui avais pas volé son frère. Ils s’étaient éloignés l’un de l’autre, tous seuls, comme des grands. Je n’avais rien fait pour ça. Ou alors, c’était inconscient. Et puis, même s’il me détestait par moment, j’avais toujours eu des scrupules à en faire la cible de mes blagues. Je ne dis pas que cela ne nous arrivait jamais mais j’avoue, je faisais toujours en sorte de trouver quelqu’un d’autre avant de se rabattre sur lui. J’ignore si cela faisait plaisir à Sirius que je ne voulusse pas prendre son frère en grippe, on n’en parlait pas. Le sujet était toujours sensible et je n’étais pas du genre à vouloir tout savoir. Le jour où il serait prêt à en parler, Sirius serait où me trouver. Regulus me répondit avec son arrogance naturelle et sa sympathie légendaire. Il était donc dans un mauvais jour. Tant pis. De toute manière, je ne m’attendais rarement à autre chose venant de sa part. Je haussais un sourcil dubitatif. Moi ? Le centre du monde ? Peut-être… il est vrai que j’aimais que l’on me regarde, qu’on adule et qu’on admire mais aujourd’hui, j’étais seul dans le parc, aux pieds de mon arbre. Et si Regulus n’avait pas voulu venir me voir, il aurait pu passer par n’importe quel endroit pour m’éviter. Ne serait-ce qu’à trois mètres de moi, je ne lui aurais pas adressé la parole. Je fis un mouvement d’épaules, continuant de ranger mes affaires. L’endroit n’était plus calme désormais et je sentais que cette entrevue allait une nouvelle fois mal finir, pour lui, comme pour moi. Autant ranger mes cours pour qu’ils ne s’en prennent pas plein la tronche. Mes pauvres cours… après je serais obligé d’aller voir Remus pour lui demander de les reprendre. Ou Lily. Quoique.. .j’avais plus de chance de me faire rembarrer avec Lily qu’avec Remus. Même si je disais à Lily que ce n’était pas de ma faute pour les cours… avec elle, tout était de ma faute, même ma nomination de Préfet-en-chef. celle-là, je ne m’y étais pas attendu. Comme je le dis souvent, quand la lettre était arrivée au Manoir, j’ai cru que le hibou c’était planté de destinataire, vu que Remus était dans la même pièce que moi à ce moment là.

Une fois mon sac fermé, je levais les yeux vers Regulus qui semblait vouloir chercher la bagarre que la conversation amicale. « Si tu ne voulais pas me voir, tu pouvais passer ton chemin sans t’arrêter devant moi » lui lançais-je d’un ton neutre. Après tout, je ne lui avais rien demandé. C’est lui qui me venait me déranger durant la confection de mes devoirs. Au fond, je n’avais pas envie que cela se termine en bagarre. Je dirais quoi à Sirius ? Que je m’étais battu avec son frère ? Et puis, même si je connaissais mes capacités en duel, je n’avais absolument pas envie de prendre le risque de perdre un combat. Quoique… je me défendrais sans doute à la façon moldue, elle était bien plus douloureuse et je la maitrisais sans peine. Mais non, je n’attaquerais pas tout de suite. Je lui laisserais le temps d’attaquer le premier s’il le voulait, comme ça je n’aurais rien à me reprocher si jamais je devais me défendre. Bon, il était clair que j’aurais l’air quand même coupable face à McGonagall si jamais elle nous prenait en flagrant délit de bagarre mais qu’importe. Regulus avait un contentieux avec moi, je le savais. Il ne fallait pas s’appeler Merlin pour le voir. Je lui avais piqué son frère. Il ne comprenait donc rien. La jeunesse sans doute et la vie dans laquelle il était. J’étais persuadé au fond de moi, même si je n’en avais finalement pas la moindre idée, que Sirius regrettait d’être parti ainsi, le jour de son anniversaire. De l’avoir laisser, lui, son unique petit frère, aux mains de ses imbéciles de parents. Il n’en parlait jamais mais Sirius avait du cœur, même s’il ne le montrait pas, moi je le savais. Avec Sirius, on se comprenait d’un seul regard. Ces choses là, je savais les reconnaitre. Sirius aimait son frère, même s’il ne voulait pas l’admettre et j’étais sûr de moi au point d’affirmer qu’il regrettait ce qu’il s’était passé. Ou me trompais-je sur toute la ligne ? Personnellement, j’en doutais. Evidemment, je n’allais pas dire ça à Regulus, il serait capable de penser que je le nargue. « Ecoute, si tu n’es pas là pour me parler, on va chacun s’installer au pied d’un arbre et vaquer chacun à ses occupations, ok ? » repris-je en lui désignant un arbre quelques mètres plus loin où il pourrait s’épancher sur sa haine et sa frustration tout seul.
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MessageSujet: Re: Quand on veut être seul, il y a toujours quelqu'un pour venir vous parler... [Regulus B.]   Quand on veut être seul, il y a toujours quelqu'un pour venir vous parler... [Regulus B.] Icon_minitimeMer 24 Aoû - 9:32

hj : désolé du retard T_T


Je fixais James Potter, depuis le temps que j'attendais ce moment. Qu'est-ce que j'attendais? Des explications, une bagarre? Oui, je voulais savoir pourquoi mon frère le préférait à moi. Qu'est-ce qu'il fallait que je fasse pour qu'il cesse de voir ce grand crétin à lunettes. Peut être que je devrais acheter des lunettes? Non, vraiment, j'aurais l'air con. Je l'écoutais blablater avant de répliquer:

Eh oh, calme ta joie deux minutes, ok? Tu crois quoi, que je suis venu là par plaisir.. Désolé mais c'est mal me connaître, surtout que tu es un Bouffondor... comme mon crétin de frère... remarque comme ça vous faites la paire...

J'eus un petit rire idiot. J'essayais de jouer les Severus bis. En fait, j'en apprenais beaucoup avec lui. Mais moi, dans le rôle du méchant Serpentard, c'était vraiment pas crédible. Et en plus, rien qu'à la tête de Potter, j'avais compris qu'il en avait strictement rien à foutre de moi et de mes phrases délirantes. Je m'approchais de lui et lançais:

Je sais, que j'ai l'air débile comme ça.. j'arrive pas à être un vrai Serpentard....

Déconcertant. Maintenant, voilà que je faisais ami-ami avec Potter. Oui, ça pouvait m'arriver des fois. Alors que j'étais dans ma phase gentil, je répliquais soudainement:

Non mais en fait, j'essaye d'imiter Severus, sans aucun succès.. Non mais qu'est-ce que je fous dans une maison où je ne suis pas à mon aise.
.

Grommelais-je tout seul, ne m'adressant pas particulièrement à Potter. Je regardais autour de moi, il n'y avait personne. Je soufflais enfin, repensant à ce que j'allais lui demander. Moi ami avec Potter? J'allais vraiment osé lui demander s'il ne voulait pas qu'on enterre la hache de guerre? Bah si, j'allais le faire tout de suite. Un vrai miracle, n'est-ce pas? Je m'asseyais à côté de lui et j'ajoutais:

Je suis venu te demander quelque chose.. quelque chose d'assez important.. Surtout pour moi... J'ai compris que j'étais qu'un idiot qui ne faisait que suivre les autres et que ça servait à rien dans la vie, sinon nous attirer des ennuis. De plus, j'ai enfin appris à penser par moi même, et je me suis rendu compte que je fonçais droit dans le mur alors en fait, ce que je voulais te demander.. c'était... C'était si tu acceptais qu'on arrête de se chercher et qu'on devienne ami...


Oui, ça y est, j'avais accomplis, le pas. J'avais réussi. Moi ami avec Potter? Pas sûr qu'il veuille. Il va vouloir se méfier de moi, il va sûrement croire que c'est un pari, un défi ou que je me foutais tout simplement de sa gueule et pourtant s'il savait. Je voulais vraiment arrêter de me comporter comme un con et je voulais vraiment être ami avec lui. J'avais enfin compris pourquoi Sirius le préférait à moi. On était tellement différent. Mais si on arrivait à être ami, peut être qu'il m'aiderait à devenir comme lui, sûr de lui, sûr de ses choix et prêt à se battre contre les autres. Moi, pour le moment, c'était rien de tout ça. Non au contraire, c'était même pire que ça. Personne ne comprendrait ce que je pouvais ressentir. J'avais l'impression d'être un chien qu'on éduquait. Fais pas ci, fais pas ça, fais le beau, ferme ta gueule et puis obéit. Mais je ne voulais plus être ça. Je voulais être différent. Je voulais être... Sirius. Voilà, mon modèle, c'était mon grand frère mais c'était mal parti. Oh que oui, c'était mal parti. Il n'y avait qu'à me voir. Impossible de croire que je pouvais être comme mon frère et pourtant, ce n'était pas l'envie qui me manquait. Alors que fallait il que je fasse?

Je regardais James Potter, une nouvelle fois. Non, je ne mentais pas et je n'avais pas une tête à me foutre de sa gueule. En plus, j'étais pas vraiment d'humeur et ça me coûtait de devoir m'écraser devant lui. Mais je n'avais vraiment pas le choix, si ça pouvait me rapprocher de Sirius, il fallait que je le fasse.
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MessageSujet: Re: Quand on veut être seul, il y a toujours quelqu'un pour venir vous parler... [Regulus B.]   Quand on veut être seul, il y a toujours quelqu'un pour venir vous parler... [Regulus B.] Icon_minitimeVen 2 Sep - 7:13

Ses paroles me firent soulever un sourcil. Mouais… on aurait réellement pu croire à une pâle imitation de Severus. Non. Honnêtement, cela me fit doucement rire. Il croyait pouvoir réussir à me faire peur là ? Je suis un Gryffondor, je n’ai peur de rien. Enfin si mais ça personne n’est censé le savoir. Il s’approcha de moi. Je ne bougeais pas. S’il voulait m’attaquer, je répliquerais. Mais ce n’est pas ce qu’il fit. Il n’arrivait pas à être un vrai Serpentard… et il voulait quoi que je le plaigne là ? Je hochais la tête, presque désolé de l’annonce qu’il venait de me faire. Il pensait sincèrement que j’allais lui dire que ce n’était pas grave qu’il ne puisse pas jouer au méchant ? Personnellement, je n’en avais pas grand-chose à faire. J’ai toujours prétendu que l’on devait être soi-même et pas une pâle copie d’un idole. Il parla pour lui-même, ou était-ce à moi que cela été adressé ? J’eus envie de lui répondre qu’imiter Servilus n’était franchement pas la meilleure solution. Il pouvait imiter pleins de Serpentard mais pas l’autre huileux. C’te honte des sorciers. Le déchet des Serpentard. Non mais vraiment. Là, il me décevait le cadet des Black. « C’est bien que tu ne réussisses pas à l’imiter » lançais-je plus pour moi-même que pour lui. Après tout, s’il marmonnait tout seul, il n’y avait pas de raison que je ne le fasse pas. Si c’était son nouveau mode de communication, pourquoi pas.

Quand il ouvrit à nouveau la bouche, il me fit plus que peur. Je n’aime pas qu’on me demande quelque chose d’important. Ça sent toujours mauvais pour ma pomme ces histoires. Je lâchais mon livre des yeux pour me tourner vers le frère de Sirius, du style « vas-y je t’écoute ». Et il me lâcha sa bombe. Je manquais m’étouffer avec ma salive. Je n’avais réellement entendu que le dernier mot. Enfin non, je n’avais retenu que le dernier mot. Ami. Je scrutais son regard pour être sûr de ce que je venais d’entendre. Il voulait qu’on soit ami ? Lui et moi ? Moi et lui ? Il déconne un plein tube là ou c’est moi qui est mal entendu ? Mes yeux cherchaient désespérément dans son regard une lueur qui disait « Nan je déconne » mais elle ne vint pas. Il avait vraiment dit ça ? Moi être ami avec un Serpentard ? Naaaan… enfin, je ne dis pas que cela n’est pas possible mais quand on connait les Serpentard de Poudlard, on n’a franchement pas envie d’être ami avec eux. Mon regard se détourna du sien. Il semblait réellement sérieux. Je fis le tour de l’horizon, nous étions seuls. Aucun de ses amis n’étaient là. Blague ? J’en avais le sentiment mais quelque chose au fond de moi me disait que ce n’était pas le cas. Je n’aurais su dire quoi. Peut-être parce que c’était un Black et que j’avais appris à faire confiance à l’un des membres de la famille. Et Sirius dans tout ça ? Je ne pouvais décemment pas lui dire que j’étais « ami » avec son frère, il allait m’arracher les yeux… ou pas. Pourquoi maintenant ? Pourquoi spécialement aujourd’hui, il me demandait ça ? Je fermais mon bouquin d’un geste un peu brusque. Cela fit un clac qui résonna dans le parc, il rejoint mon parchemin dans mon sac. Je ne savais pas du tout quoi lui répondre à vrai dire. Oui. Non. Peut-être. Je ne dis pas que cela ne me convenait pas que l’on devienne ami mais en avais-je vraiment envie ? J’avais Sirius, Remus et Peter. Eux c’était mes amis. Regulus pouvait devenir un copain mais un ami, un vrai ? Je l’ignorais. Et puis j’avais toujours le problème de Sirius. Il dirait quoi ? Il en penserait quoi ? J’avais beau faire les choses comme je les entendais, je ne pouvais décemment pas devenir proche de son frère sans qu’il le sache en premier… ou pas. Je pouvais toujours accepter la proposition de Regulus et en parler ensuite à Sirius. Après tout, je n’aurais fait qu’accepter la proposition de Regulus, nous n’étions pas encore amis. Et Lily ? Elle en penserait quoi de tout ça ? Me voir copiner avec un Serpentard ? Bon certes, ce n’était pas son Serpentard mais c’en était au moins un. Et puis, pourquoi je pense à Evans moi… je secouais la tête pour reporter mon attention sur le cadet des Black. « On peut essayer » répondis-je avec lenteur. Oui. On pouvait essayer d’être copain, puis ami. On pouvait essayer de croire qu’un avenir amical pouvait se réaliser entre nous. J’ignorais si cela marcherait mais après tout, cela valait le coup d’y croire et d’essayer. « Je tiens juste à préciser les choses entre nous. Ne cherche jamais à comprendre ce qui lie les Maraudeurs aussi fort. C’est la seule chose que je te demande. » déclarais-je sur un ton mélangé entre le sérieux et l’amical. Je finis par me lever en lui tendant la main. « Il parait que les moldus enterrent une hache pour faire la paix, j’ai pas de hache mais on peut enterrer un objet qui nous est le plus cher à tous les deux pour symboliser notre future amitié ? » Oui je sais j’ai des idées de génies. Non j’avoue, l’idée était un peu idiote mais au moins je pourrais voir s’il me prenait pour une quetsche ou pas.
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MessageSujet: Re: Quand on veut être seul, il y a toujours quelqu'un pour venir vous parler... [Regulus B.]   Quand on veut être seul, il y a toujours quelqu'un pour venir vous parler... [Regulus B.] Icon_minitime

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